Brassée
« Brassée » is a series of silver rings and bracelets whose unique pattern comes from a palm tree leaf imprinted onto the silver when run through a rolling mill. Each leaf being used only once, each jewel is unique.
This collection is one of the three projects run during the artist residency in Burkina Faso with Hors Pistes. From the very beginning, I felt like designing an object that would combine palm tree leaves and silver. Once the palm tree leaf had disappeared, the silver would be endowed with a new function.
While working with the female weavers of the Benkadi Gouafo Association, I was struck by the beauty of the plant they use. As they work sitting on the ground, the fibers fall all around them, on their arms, on their legs. The surface of a palm tree leaf shows a specific pattern very much like skin. I aimed at retaining this aspect in the memory of the silver to create jewels that would in turn be in contact with our skin.
To imprint this pattern onto a silver sheet , my challenge was to find a rolling mill . This was made possible thanks to Khaïra Jewellery in Bobo Dioulasso where Tall, the local jeweller, skeptical at first, realised it worked. The fragile and brittle looking palm tree leaf disappears between the two rolls of the mill while imprinting its identity onto the silver.
Photographic credit 1.2 Emile Barret. Annie Sibert. 2014
……« Brassée » est une série de bagues et bracelets en argent dont la trame est imprimée au laminoir et provient de la feuille de rônier qui est utilisée une seule fois. Chaque bijou est unique.
Cette collection est l’un des trois projet issu d’une résidence au Burkina Faso avec Hors Pistes. L’une de mes premières envies était de créer un objet mêlant rônier et argent. Lorsque le rônier viendrait à disparaître, l’argent se trouverait doté d’une nouvelle fonction.
Tout au long de l’atelier avec les tisseuses de l’association Benkadi Gouafo, j’ai été touchée par la beauté du végétal qu’elles utilisent. Parce qu’elles travaillent au sol, les fibres tombent tout autour d’elles, sur leur bras, leurs jambes. La surface de la fibre de rônier comporte un dessin aléatoire, proche de l’épiderme d’une peau. C’est cet aspect que j’ai voulu garder dans la mémoire de l’argent, pour créer des bijoux qui sont à leur tour en contact avec la peau. Pour inscrire cette empreinte dans une plaque d’argent, le défi était de trouver un laminoir. Cela a été possible chez Khaïra bijouterie, à Bobo Dioulasso, où Tall le bijoutier burkinabé, à priori sceptique, a du se rendre à l’évidence. Entre les deux rouleaux du laminoir, la feuille de ronier, d’apparence fragile et cassante, viens à disparaître tout en inscrivant son identité dans l’argent.
Crédit photo 1.2. Emile Barret 3. Annie Sibert. 2014